Soirée philÔjeux du 3 janvier 2012

7 joueurs ont bravé les éléments pour venir jouer ce soir.

Nous avons commencé par une petite partie rapide de  Rumble in the House (Olivier Saffre - Flatined Games).

Soit on aime, soit on déteste... moi j'adore. Pour plus de détails, consulter la fiche détaillée du jeu dans la ludothèque.

Deux tables de jeu se sont ensuite formées. Trois joueurs se sont sentis l'âme de seigneurs en se lançant dans une partie de Tournay (Sébastien Dujardin / Xavier Georges / Alain Orban - Pearl Games).

La partie se met en place. Chaque joueur incarne un citoyen important chargé de construire un quartier de la ville de Tournay au début du Moyen-Age. Les développements peuvent être commerciaux (cartes jaunes), religieux (cartes blanches) ou militaires (cartes rouges). Ils peuvent être des bâtiments ou des personnages influents. Chaque quartier se composera de neuf cartes disposées en carré de 3 X 3. Pour construire, les joueurs disposent d'argent et d'ouvriers. En plus de la concurrence des adversaires, il faudra aussi faire face régulièrement à des événements aléatoires le plus souvent néfastes.

Les premiers quartiers apparaissent (à droite et en haut de la photo). Chaque carte bâtiment possède un avantage dont on pourra profiter si le bâtiment est activé par un ouvrier disponible (6 ouvriers par joueurs au début de la partie). Chaque carte personnage possède une sphère d'influence sur les cartes autour. Toute la stratégie consistera donc à placer ses cartes pour optimiser au maximum les pouvoirs des bâtiments et les influences des personnages.

Un quartier terminé. Le joueur s'est développé plutôt dans le religieux et le militaire, délaissant le côté commercial. Tournay s'avère être un jeu agréable, très stratégique dont une bonne connaissance des cartes sera un atout indéniable. De nombreuses parties seront nécessaires pour bien maîtriser les pouvoirs et l'iconographie des actions.

Les autres joueurs se transformaient dans le même temps en expert ex-bambouseraie dans Takenoko (Antoine Bauza - Bombyx / Matagot).

Dans Takenoko, le plaisir est d'abord visuel. Le matériel est magnifique, les figurines rendent le jeu vivant et les mécanismes du jeu font évoluer la bambouseraie à chaque tour. Le principe est simple : chaque joueur doit réaliser des objectifs secrets pour remporter le maximum de points (dernier tour au septième objectif posé). Pour cela, on dispose de deux actions choisies plus une action aléatoire déterminée par un dé.

Au premier plan, le plateau individuel du joueur qui va lui permettre d'indiquer ses actions et de conserver divers éléments récupérés en cours de partie. Au centre de la table, la bambouseraie s'est bien agrandie. Le jeu est simple et relativement tactique, même si on peut regretter que l'évolution très (trop) rapide de la bambouseraie ne permet pas d'élaborer des stratégies sur le long terme. Malgré cette réserve, Takenoko est un jeu très agréable, destiné en priorité à un public familial.

Un détail du plateau en cours de jeu avec les parcelles (jaunes (il y en a aussi des vertes et des roses), les bambous de même couleur, les canaux d'irrigation (barres bleues) et les figurines. Quel plaisir pour les yeux !!!