Soirée philÔjeux du 13 mars 2012

La soirée débute par une partie de  Finca (Wolfgang Sentker / Ralf Zur Linde - Filosofia).

Un jeu très attractif visuellement qui avait surpris par des mécanismes de déplacement novateurs.

Avec un plateau de toute beauté et des fruits en bois multicolores, on retrouve le jeu régulièrement lors des soirées philÔjeux. Assez simple pour un jeu de stratégie,  Finca peut convenir à des joueurs occasionnels. Sa fiche détaillée est visible dans la ludothèque. Malheureusement, le jeu n'est plus édité et ne pourra se trouver que sur le marché de l'occasion.

Dans le même temps, s'organisait une partie de Dominion (Donald X. Vaccarino - Filosofia).

Précurseur dans le domaine des jeux de cartes à construction de paquet, Dominion reste une référence dans le genre. Chaque joueur commence la partie avec un paquet de cartes identique. A son tour, on peut effectuer une action et un achat (une carte choisie parmi 10 de la réserve). Ces cartes vont permettre d'effectuer des actions ou des achats supplémentaires. Ainsi, au fur et mesure de la partie, le paquet de chaque joueur s'étoffe. Le principe est donc d'avoir des combinaisons de cartes qui vont permettre de pouvoir acheter des points d'influence (points de victoire, cartes vertes sur la photo). L'inconvénient de ces cartes, c'est qu'elles n'ont aucune action particulière dans le jeu. Une partie s'arrête lorsque la pile des cartes vertes à 6 points est vide ou lorsque 3 autres piles sont épuisées.

Notre réserve ce soir.

Le nombre important de cartes dans la boîte permet de varier les parties, sans compter les nombreuses extensions parues. Pour tous les jeux de ce type, une bonne connaissance des cartes est un atout indéniable. Le reproche que l'on pourrait faire à Dominion est le thème peu présent (Moyen-Age et chevaliers, anecdotique), comparé aux thèmes forts des jeux du même genre parus depuis : Héroïc Fantasy pour Thunderstone et horreur gothique pour Nightfall. Néanmoins, le nombre important d'extensions et la qualité des mécanismes ravira tous les amateurs de jeu de cartes.

Puis une petite partie de Dixit - Jinx (Josep Maria Allué - Libellud)...

A mi chemin entre Dixit et Jungle speed, Dixit - Jinx est un jeu de rapidité ou le joueur actif doit faire découvrir une carte à l'aide d'un mot, d'une expression, d'une chanson ou d'un mime. Dès qu'un joueur pense avoir trouvé la bonne carte, il la pointe avec son doigt, sachant qu'une carte ne peut être pointée que par un seul joueur. Dès que la carte a été découverte, le tour s'arrête. Le joueur qui a pointé la bonne carte la garde. Toutes les cartes pointées auparavant, et qui sont donc des erreurs, vont au joueur actif. Le but est donc de faire découvrir la carte (car si personne ne trouve, le joueur actif doit rendre une des cartes gagnées), mais pas trop rapidement pour pouvoir gagner tout de même quelques cartes. Le vainqueur est celui qui aura le plus de cartes à la fin de la partie. Dixit - Jinx est un petit jeu simple et coloré, qui plaira à tous les amateurs de jeux de rapidité. Parfait pour se détendre entre deux jeux plus lourds.

... Avant un duel en règle dans la ville de Deadwood (Loïc Lamy - Edge).

La ville de Deadwood s'agrandit au rythme des coups de revolver et des règlements de compte. Le jeu est détaillé dans la ludothèque.

Le matériel : plein de jetons en carton de bonne qualité. On pourrait reprocher aux couleurs des bandits d'être un peu ternes, ce qui les rend difficilement différenciables si la table de jeu n'est pas très bien éclairée.

La ville s'étend. Deadwood est un jeu de stratégie et de hasard ou les nombreux duels sont réglés à coup de dés.

Les cows - boys n'ayant pu entrer dans Deadwood sont partis sur le marché de Jaipur (Sébastien Pauchon - GameWorks).

Un jeu pour 2 marchands dans lequel il faudra bien gérer ses achats de marchandises pour les revendre au moment ou elles rapporteront le plus. Jaipur est un très bon petit jeu pour deux joueurs. Il faut compter une trentaine de minutes par partie, assimilation des règles incluse.